Orlando colère et chagrin.
Un prétendant à la présidence des USA déclare "il y a eu un incident à Orlando » IL TROMPE SON MONDE
À ma connaissance de la langue un incident est Technique. Donc un assassinat, de 49 personnes et 53 blessés, ce n'est pas un incident. L'UEFA qui fait jouer les HYMNES NATIONAUX AVANT CHAQUE COMPÉTITION, qui se prétend Apolitique, mais qui en soudoie quand même quelques uns des politiques, dit qu'IL EST IRRÉALISTE DE s'incliner devant les victimes, et réclamer une minute de silence.
Le Président de la République Française parle de l’Homosexualité comme d’un Choix de vie ? Vivre en concubinage est un choix de vie Monsieur le Président mais assumer sa différence Comme un être humain qui aime Son pareil, Homme ou Femme ou Genre n’est pas un choix Monsieur le Président. A votre âge il est temps que vous vous informiez auprès de gens compétents.
Sarkozy parle de drame, sans nommer l'Homophobie.
Dans l’Hebdo Marianne il y a un très pertinent commentaire:
"Géométries variables", peu de gros titres de nos quotidiens ont caractérisé les victimes ou la nature de l'attentat. "Attentat islamiste à Orlando, la terreur et la haine", écrit Le Figaro, "Tuerie de masse dans une boite de nuit en Floride", affiche L’Humanité, "Les États-Unis frappés par la pire tuerie de leur histoire", indiquent Les Échos. Seul Sud Ouest appelle un chat un chat : "Un massacre homophobe lié à Daech".
Ces faits, les mauvais ou INCOMPLETS commentaires, l’ASSASSINAT de 49 personnes sans compter les blessés, dans un lieu importants pour les Gays, m’incitent à réagir avec les moyens qui sont les miens, La chanson, le spectacle. Je sais que cela choquera certains. Je me sens moi-même attaqué dans mon être. Surtout ne me dites pas qu’il faut que je sois discret. Qu’il s’agit d’intimité. NON IL S’AGIT DE POLITIQUE, DE DROITS HUMAINS. UN POINT C’EST TOUT. Nous nous taisons trop, beaucoup trop. Les pendaisons pour Homosexualité, les mauvais traitements des personnes Gays et Transgenres partout dans le monde, l’Hypocrisie de certains politiques, des religieux ÇA SUFFIT. Nous avons des moyens de lutter pacifiquement, économiquement et nous ne le faisons pas.
Alors avec mes modestes moyens « JE CHANTE EXCUSEZ-MOI! » (Anne Sylvestre)
VOICI LE TEXTE DE LA CHANSON DE ROMAIN DIDIER QUI EST DANS MON SPECTACLE PARLEZ-MOI DE VOUS ET LA TRADUCTION EN ESPAGNOL.
LETRAS EN FRANCES Y EN ESPANOL EN HOMENAGE A LAS VICTIMAS DE ORLANDO.
A QUOI CA TIENT
Je n’ai jamais aimé l’école
L’odeur du cuir, les heures de colle
Les résumés d’histoire de France
J’étais un vieil enfant trop sage
Qui f’sait semblant de faire son âge
Parmi les loups sans élégance
J’avais dans la tête une fleur
Dont les pétales faisaient peur
C’est pas facile de vivre avec
Allez savoir à quoi ça tient
De naître noir ou blond ou brun
Ou d’être gay…
J’ai passé ma p’tite enfance
Avant l’âge des préférences
Entre marelles et jeux de billes
J’ai eu des amours enfantines
J’ai même fait docteur en méd’cine
Pour voir sous les jupes des filles
Je dessinais des mannequins
Sur des feuilles de papier dessin
Des seins de femmes
Des hanches de mec
Je passais les fringu’s de ma mère
Et ses pinceaux sur les paupières
Je divaguais
J’ai découvert avec les hommes
La chair et les pépins de pommes
Le réconfort de l’âme frère
J’ai connu le regard hostile
Des bien-pensants des imbéciles
Et le mépris majoritaire
Le jour où mon père l’a su
Le ciel lui est tombé dessus
C’était vingt ans d’foutus ou presque
Entre la tendresse de ma mère
Et les silences de mon père
Je naviguais
Et puis un jour on ’d’vient adulte
On n’entend mêmes plus les insultes
On n’a plus trop de temps à perdre
Alors tous ceux qui privent de ciel
L’amour au masculin pluriel
On n’a pas l’choix on les emmerde
Depuis je cueille les fleurs du mâle
Heureux de vivre en diagonale
Comme un fou sur son jeu d’échecs
Allez savoir à quoi ça tient
De naître noir ou blond ou brun
Ou d’être gay
A QUE CA TIENE
Nunca me ha gustado a la escuela
El olor del cuero, las horas de pegamento
Los resúmenes de historia de Francia
Era un viejo niño demasiado sabio
Quién hacía que parecía su edad
Entre los lobos sin elegancia
Tenía en la cabeza una flor
Que los pétalos daban miedo
No es fácil vivir con esto
Vaya saber a que eso tiene
Nacer negro o rubio o marrón
O de ser gay…
Pasé mi pequeña infancia
Antes de la edad de las preferencias
Entre rayuelas y juegos de bolas
Tuve amores infantiles
Jugué incluso a doctor en medicina
Para ver bajo las faldas de las muchachas
Dibujaba maniquíes
Sobre hojas de papel dibujo
Senos de mujeres
Caderas de macho
Pasaba los vestidos de mi madre
Y sus pinceles sobre los párpados
Divagaba
Descubrí con los hombres
La carne y las pipas de manzanas
El consuelo del alma hermano
Conocí la mirada hostil
De los Conservadores, de los imbéciles
Y el menosprecio mayoritario
El día en que mi padre lo supo
El cielo cayó arriba
Esto casi se ponían veinte años de puesto o casi
Entre la ternura de mi madre
Y los silencios de mi padre
Navegaba
Y luego un día uno se convierte a ser adulto
No se entienden mismos más los insultos
No se tiene ya demasiado tiempo que perder
Entonces todos los que privan de cielo
El amor al masculino plural
No se puede elegir, se los jode
Desde mi recolección las flores del varón
Feliz de vivir en diagonal
Como un loco sobre su juego de fracasos
Vaya a saber a que eso tiene
Nacer negro o rubio o marrón
O de ser gay